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You didn't think that was end of the story, did you? | Mal

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AuteurMessage
Mal
Mal



Pseudo : pumpkin.
Je ressemble à : Dove Cameron.
Messages : 57
Je viens de : The lost of the isle.


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MessageSujet: You didn't think that was end of the story, did you? | Mal You didn't think that was end of the story, did you? | Mal  EmptyLun 3 Fév - 21:31


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Mal

feat Dove Cameron

  • prénom(s) nomMaleficent « Mal » Bertha
  • surnomMal, Pumpkin, Darling, M, Malsy, Little traitor, Princess, Loser
  • âge17 ans
  • universLa Belle au Bois Dormant + Hercule
  • je suisLa fille de Maléfique et Hadès
  • métier/fonctionEtudiante
  • groupeGood is the new bad
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caractère

« Regardons au-delà du miroir. »

Certaines personnes me voient comme sournoise, intelligente, impitoyable et, surtout, comme un leader naturel. Je pourrais dire qu’ils ont raison sur toute la ligne, mais c’est faux. Il m’arrive d’avoir de la compassion pour les autres, même si je ne pardonne pas facilement. Demandez à Evie, elle en sait pas mal sur le sujet. Mais, ça, c’est une autre histoire. Pour en revenir au sujet principal, c’est-à-dire mon caractère, j’ai souvent voulu faire la fierté de ma mère et devenir le mal à l’état pur. Cependant, tout ce que j’ai bien pu faire dans cette misérable vie, c’est la décevoir. J’agissais souvent seule. A une époque, j’étais assez solitaire et j’avais une âme de rêveuse. Il m’arrivait de me demander à quoi ressemblait la vie à Auradon. Je n’étais pas une si mauvaise personne, malgré tous mes efforts pour ressembler à ma mère. Ben fut le premier à s’en rendre compte et à me faire ouvrir les yeux sur la personne que j’étais réellement. Je ne suis pas comme ma mère. Je suis prête à aider mes amis, je leur suis fidèle et je ne souhaite que leur bonheur.
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anecdote

« Tu veux réellement en savoir plus sur moi ? »

☠ Je m’amusais souvent à faire des tags « Long Love Evil » un peu partout.
☠ Sans me venter, je suis très douée en dessin.
☠ Je ne sais pas nager.
☠ J’adore les fraises, et ça, c’est à cause de Ben.
☠ En vérité, je m’appelle Maléfique, mais ma mère ne me trouvait pas assez digne pour porter mon prénom complet.
☠ J’ai essayé d’utiliser un sort de ma mère sur Evie à une époque. Tout ça parce qu’elle ne m’avait pas invité à son sixième anniversaire.
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histoire

« I’ll finally see my once upon a time this time. »

Mon histoire ne commence pas par la fameuse formule « Il était une fois ». Elle est interdite aux méchants et à leurs enfants. Alors je pourrais vous dire qu’elle commence tout simplement sur l’Île de l’Oubli. Vous savez, ce morceau de terre perdue sur l’océan. Et bien, c’est ici qu’ont été banni tous les méchants peuplant le monde d’Auradon. Ce qui veut dire, en d’autres termes, que tous les gens cools ont été enfermé dans une cage géante par ceux qui se disent défendre la cause du bien. Voilà, c’est ici que j’ai grandi pour mon plus grand bonheur. Sérieusement ? Vous me croyez réellement ? Je suis née dans une île infestée de méchants de la pire espèce. Ma mère n’est autre que la dirigeante de l’île, la puissante et redoutée Maléfique. Quant à mon père, bien qu’il ne se soit jamais occupé de moi, ce n’est autre que le Dieu des Enfers, j’ai nommé Hadès. Enfin, aucune personne ne sait qui est mon géniteur et c’est peut-être mieux ainsi. Ma mère le décrivait souvent comme un lâche, faible et pathétique. Rien de très glorieux vous me direz.

Pendant une grande partie de mon enfance, j’ai essayé d’être la plus grande fierté de ma mère. Ce n’était qu’échec. Rien qu’à mes cinq and, j’ai aidé une personne de l’île à ramasser des pommes tombées de son panier. Tragique erreur. Même si la grande et puissante Maléfique ne semblait pas s’intéresser à ce que pouvait faire sa fille, ce n’est pas passé inaperçu. Elle m’avait saisi par le bras et traîné de force jusqu’à son château. Elle avait fini par m’enfermer, moi, sa fille, dans ma chambre à double tours. Elle m’avait fait comprendre que je devais être mauvaise, et non une gentille fille prête à aider son prochain comme on peut en trouver à Auradon. Cet évènement a marqué la pauvre enfant que j’étais. Je m’étais résolue à ne plus jamais décevoir la femme qui m’avait mise au monde.

Un an plus tard, je pu vivre ce que ma mère avait connu par le passé. Pour vous remettre les choses dans leur contexte, qui ne connaît pas l’histoire de Maléfique n’ayant jamais été invitée au baptême de notre Aurore. A vrai dire, je pense que tout le monde connaît cette histoire. Et bien, alors que je n’avais que six ans, c’était à moi de ne pas recevoir d’invitation à un anniversaire. J’étais là, j’existais, ma mère faisait la loi sur l’île et pourtant, pas la moindre invitation à l’horizon. Je me souviens, j’étais adossée sur le balcon, en train de regarder les autres s’amuser à l’anniversaire de notre princesse Bleu Canard. Ils étaient juste sous mes yeux, en train de rire et de profiter de la petite fête. S’en fut assez pour ma mère. Elle prit la décision de mettre fin aux festivités et bannie la Méchante Reine et sa chère fille, Evie, au fin fond de l’île. S’en était terminé de la petite fête, tout le monde pouvait rentrer chez soi.

Dix ans plus tard, j’avais peut-être grandi mais la rancœur était toujours présente. J’étais toujours frustrée et énervée de cette prétendue invitation perdue. Je n’avais peut-être pas pu me venger, laissant ma mère les bannir, mais j’avais comme un sentiment d’inachevé. Enfin presque, parce que notre chère princesse Bleu Canard avait fini par sortir de son trou et avait refait surface. Qui aurait pu croire qu’Evie se serait rendue à La Dragonne ? Personne je pense. Elle avait l’attention braquée sur elle, grand bien lui fasse, je tenais ma vengeance. Il ne me manquait plus qu’un plan pour pouvoir l’exécuter au mieux. Carlos fut mon point de départ. Sa mère étant absente, je lançais donc une petite fête chez lui. Je ne lui avais pas laissé le choix et Evie avait fini par faire son apparition. Je savais que Cruella gardait ses fourrures dans un placard truffé de pièges. Je savais qu’elle ne risquait pas de s’en sortir sans la moindre égratignure ou même vivante. Je l’avais enfermé dans le placard. J’étais ravis de ma blague mais surtout de mon plan. Et rien ne se déroula comme prévu. Evie était revenue plus belle que jamais, sans la moindre cicatrice ou égratignure.

J’avais quitté la fête, furieuse. Je détestais ce genre d’évènements et celle que j’avais organisé s’était soldée par l’échec de ma vengeance. S’en était assez, je ne pouvais pas en supporter d’avantages. Je rentrais chez moi et je fus surprise de voir ce qui m’y attendait. Le corbeau de ma mère, Diablo, avait fini par revenir. Lui qui avait été pétrifié, il était revenu. Il était bel et bien revenu. Comment ? Je ne saurais vous répondre, je l’ignorais totalement. J’étais sous le choc, me demandant comment cela était possible. En toute réponse, ma mère me demanda, en plus de tout de lui rapporter l’Œil du Dragon. Elle ne voulait pas envoyer son cher Diablo le chercher et elle voulait me tester. Elle voulait savoir si j’étais digne de porter mon prénom complet, si j’étais digne de Maléfique.

Je me souviens que le premier à qui j’ai parlé de toute cette histoire ce fut Jay. De tous les membres et les enfants de l’Île de l’Oubli, il était celui que j’aurais pu considérer comme un ami, voir même comme un frère. Cependant, il existe une règle sur l’île : nous n’avons et nous ne pouvons avoir d’amis. Vous le savez peut-être déjà, mais les méchants n’ont pas d’amis mais que des alliés travaillant à leur compte. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, c’est ainsi. Nous ne sommes pas ces misérables habitants d’Auradon qui croient que le monde est beau et gentil et que l’on peut se faire des amis à chaque coin de rue sans rien attendre en retour. Chez nous, ça ne se passe pas comme ça. Nous discutons avec les autres pour servir nos propres intérêts et pour se prétendre un minimum civilisé.

Quoi qu’il en soit, Jay avait fini par accepter de m’aider à retrouver ce sceptre. Et, entre-temps, j’avais prévu un autre projet de vengeance car, oui, c’est comme ça chez nous, on n’oublie jamais ce que l’on nous a fait vivre. Bleu Canard allait me le payer et, si mon plan se déroulait à merveille, elle allait dormir pendant mille ans. Je la tenais enfin ma vengeance et il ne manquait plus que l’actrice principale : Evie. Par chance, cette dernière nous avait entendu parler, Jay et moi, du trou dans le dôme et, cette cruche, nous avait avoué que Carlos en était là cause. Ni une ni deux, nous voilà partir tous les trois chez le fils de Cruella. Ce dernier avait, effectivement, créé le trou à l’aide d’une petite boîte noire. Par ailleurs, il semblait que cette dernière agissait comme un émetteur qui nous permit de localiser l’Œil du Dragon.

Notre petit quatuor, après avoir récupéré la carte de l’île, partit en direction de Nulle Part, là où se trouvait la Forteresse interdite de Maléfique. C’était là où se trouvait l’objet qu’elle convoitant tant. Cet objet qui, d’ailleurs, serait aussi celui de ma vengeance. Et, comme à mon habitude, rien ne se passa comme je l’avais espéré. La forteresse était isolée sur un îlot appelé l’Îlot de la Fin où nous fûmes tous mis à l’épreuve. Carlos fut le premier. Il devait répondre à plusieurs questions, face à des gargouilles, afin de restituer le pont. Puis, vint le tour de Jay dans le Gosier des Merveilles. Vous savez, ce que vous appelez habituellement la Caverne aux Merveilles. Ce fut ensuite à Evie d’affronter son reflet dans le miroir. Et, enfin, ce fut mon tour. L’Œil du Dragon flottait dans les airs et j’avais pu voir Evie essayer de l’attraper. J’aurais pu la laisser faire et la regarder dormir pour un millier d’années, mais ce ne fut pas le cas. Je me précipitais, sautais et l’attrapais avant elle pour tomber à sa place dans un sommeil profond.

Tout ce que j’aurais pu voir dépassais l’entendement. Je n’étais pas encore née lorsque les événements auxquels j’assistais se sont produits, mais j’y étais bel et bien à présent. J’assistais au baptême d’Aurore. Je vis ma mère jeter son sort sur ce nourrisson. J’éprouvais de la fierté pour ma mère. Elle qui n’avait pas été invitée, qu’on avait rejeté, elle était quand même venue au baptême de la princesse pour faire une démonstration de son pouvoir. Cependant, la fierté n’était pas le seul sentiment que je ressentais envers ma mère. Ce fut aussi de la pitié, de la tristesse, mais aussi de la compassion. Je pouvais voir la femme blessée et renfermée dans sa colère alors que les autres voyaient un monstre en elle.

Je me réveillais entourée de Jay, Evie et Carlos. Cependant, le sceptre avait disparu de ma main. J’avais échoué, une nouvelle fois. Quoi qu’il en soit, j’étais loin d’avoir dormi mille ans et pour cause, j’étais la fille de Maléfique. C’était, comme l’avait si bien dit Carlos, une question de génétique. J’avais le sang de Maléfique qui coulait dans mes veines et, pour le prouver, j’avais ma marque de naissance représentant un dragon à deux têtes.

Sur le chemin du retour, une chose impensable s’était produite. Nous nous sommes mis à rire ensembles, sans penser à ce que pourrait penser les autres méchants de l’île. Nous n’étions toujours pas des amis car nous ne le pouvions pas mais cette histoire, même si nous étions toujours la déception de nos parents, nous avait rapprochée. La magie était repartie, même le sceptre de ma mère ne fonctionnait pas. Allez savoir comment ce stupide volatile avait réussi à le ramener à ma mère. Quoi qu’il en soit, Evie, Jay, Carlos et moi, nous n’étions plus seuls sur l’Île de l’Oubli. A nous quatre, nous mettions la zizanie sur l’île. Nous étions un quatuor et rien ni personne ne pouvait nous séparer à présent.

Notre vie allait changer, mais nous ne le savions pas encore. Nous profitions à quatre de l’île. Nous étions toujours ensemble, et ça allait continuer mais pour d’autres aventures. Je venais tout juste de voler une sucette à un nourrisson dans la rue. Ma mère avait fait son apparition, toujours aussi remarquable et toujours en me rappelant la déception que j’étais. Et, contre toute attente, elle m’annonça qu’Evie, Jay, Carlos et moi-même nous avions été choisis parmi tous les autres enfants de méchants pour étudier à Auradon. Quelle horreur ! Bien évidemment, nous n’étions enchantés par la situation. Vous imaginez ? Aller étudier dans une école remplie de princes et princesses. Aucun d’entre nous n’avions envie de quitter l’île et j’aurais dû me douter que ma mère avait quelque chose en tête. Bien évidemment, même si elle avait récupéré l’Œil du Dragon, il lui manquait la magie pour que ce dernier fonctionne à nouveau. Notre seul et unique but était de lui ramener la baguette de Marraine la Bonne Fée.

Je voyais déjà en cette mission le seul moyen pour que ma mère soit fière de moi. J’avais tellement échoué dans ma vie que je savais que ce serait la dernière fois où je pouvais lui prouver que j’en étais capable. Cette fois, Diablo ne serait pas là pour apporter le butin à ma place. Lui ramener la baguette était le seul moyen pour que ma mère voie que j’étais digne de porter le même prénom qu’elle, que j’étais loin d’être comme mon père : lâche, faible et pathétique. Il fallait que je me rattrape de ma dernière défaite. C’était le seul moyen de lui prouver. Il fallait absolument que je lui ramène cette baguette magique. Pour m’aider dans cette tâche, ma chère mère m’avait donné son grimoire. Après tout, il me serait bien utile puisqu’à Auradon la magie était toujours présente.

Un chauffeur tout droit venu d’Auradon a finalement passé le dôme. C’était une belle voiture et ma mère me rappela ma mission avant que je n’y entre. J’avais compris et je savais ce qu’il me restait à faire. Je ne pouvais pas rentrer sur l’île sans la baguette magique, c’était impensable. Lorsque nous arrivions à Auradon Prep, je fis la connaissance de Ben. Même si je ne laissais rien paraître, j’étais assez surprise de le voir. Qui aurait pu croire que le garçon qui se disait être mon ami dans mes rêves se tiendrait aujourd’hui face à moi et me serrerait la main pour me souhaiter la bienvenue. Cependant, il y avait une ombre à ce magnifique tableau, la fille de la Belle au Bois Dormant. Elle avait, par ailleurs, décidé de manifester sa présence. Je me souvenais de ce rêve, celui que j’avais fait après avoir touché le sceptre de ma mère. J’avais vu Maléfique complètement blessée et renfermée dans sa colère. Une colère à l’encontre des grands-parents d’Audrey. Si ces derniers n’avaient pas oublié de l’inviter, sa mère n’aurait jamais été plongée dans un sommeil de cent ans. Oui, tout ça, c’était leur faute.

Suite à notre arrivée et la découverte des lieux, nous n’avions toujours pas oublié notre principale mission. Avec Evie, nous avons rejoint les garçons dans leur chambre. Il fallait à tout prix que l’on trouve cette baguette et qu’on la ramène à nos parents. C’était une question de fierté. Il était temps que ces derniers soient fiers de leurs enfants. C’était la seule chance de leur prouver que l’on pouvait être méchant, que l’on pouvait être mauvais, que l’on pouvait être pourri jusqu’à la moelle. Grâce à Evie et son miroir, nous avons vite localisé la baguette magique. Cette dernière se trouvait au musée et, ni une ni deux, nous étions partis la chercher. Après avoir endormi le garde, nous découvrions une salle avec les statues de nos parents. En regardant Maléfique, je me demandais si j’arriverais, un jour, à être comme elle. Je me demandais si je pouvais, un jour, devenir comme elle. Je me posais énormément de questions. Pourrais-je un jour être aussi méchante qu’elle ? Elle n’attendait que ça de moi, et je me demandais si j’étais réellement à la hauteur.

Evie était finalement revenue me chercher. J’avais perdu du temps à rester devant les statues de nos parents. Ils avaient fini par trouver la baguette et ils m’attendaient. Encore une fois, rien ne se passa comme prévu. Nous devions prendre la baguette magique et, pour cela, il fallait la faire sortir sans déclencher l’alarme. Pouvions-nous compter sur notre voleur professionnel ? Nous aurions pu, mais ce n’était pas si facile que ça en avait l’air. Jay, ça ne lui posait pas forcément de problèmes, il s’approcha de la baguette magique, espérant pouvoir la saisir. Quelle belle erreur. Tout ce qu’il avait réussi à faire, c’était de déclencher l’alarme du musée et nous avons dû partir sans tarder, laissant la baguette derrière nous. Nous venions d’échouer, une nouvelle fois.

L’année scolaire, à Auradon, venait à peine de commencer. Il nous restait du temps pour récupérer cette baguette. Enfin, notre projet ne pouvait que s’élaborer entre les cours de bonté de Marraine la Fée. Il était impossible pour les enfants de méchants que l’on était d’échapper à ce cours. Quoi qu’il en soit, sa fille, Jane, pouvait être d’une grande aide. Je suis tombée sur elle, sans le moindre hasard, bien évidemment. Je me fis passer pour son amie. Je voulais en savoir plus et je voulais gagner sa confiance. Ce fut plus facile que ce que je croyais. Elle voulait devenir jolie, changer ses cheveux. Très bien. Je sortis le grimoire que ma mère m’avait confié et lui offrait ce qu’elle voulait. Elle était ravie, un peu trop même, plusieurs filles d’Auradon étaient venues me voir pour me demander la même chose que Jane.

Mais assez parlé de toutes ces stupides princesses qui ne pensaient qu’à leur apparence. J’avais fini par apprendre que la baguette serait utilisée lors de la cérémonie du couronnement. C’est à ce moment que je réfléchis à un plan. Le prince Ben allait devoir changer de petite amie. Pour se faire, j’utilisais le grimoire pour rechercher un filtre d’amour. Ce ne fut pas si compliqué à trouver. Il y avait une recette pour ça et avec Carlos, Jay et Evie, nous avons pris possession des cuisines pour confectionner le filtre. C’est au moment de la préparation des cookies que Lonnie, fille de Mulan, avait pointé le bout de son nez. Elle qui ne connaissait rien à la vie des méchants, elle nous parlait des gestes tendres et d’amours de sa maman lorsqu’elle se sentait triste. Se rendait-elle compte que les méchants n’aiment pas réellement leurs enfants ? Visiblement non, et elle avait fini par l’apprendre à ses dépens. Elle a même versé une larme et c’était bénéfique pour nous. C’était l’ingrédient manquant à notre filtre d’amour.

Le lendemain, je donnais le cookie à Ben. Et, décidément, le filtre d’amour fonctionnait un peu trop bien car, juste après le match, il n’avait pas hésité une seule seconde à prendre le micro avant de chanter une chanson qui m’était entièrement destinée. Mais… Enfin… Qu’est-ce qu’il y avait dans ce cookie ? Je n’aurais jamais pensé que ce filtre d’amour puisse être aussi puissant. Quoi qu’il en soit, Ben me demanda d’assister au couronnement avec lui, et, bien évidemment, j’acceptais, ce qui mit Audrey folle de rage.

Pour couronner le tout, Ben m’avait proposé un rendez-vous. Moi qui étais devenue sa nouvelle petite amie, je n’avais pas pu refuser. Il m’emmena au lac enchanté. C’est à ce moment précis que je repensais à mes rêves. C’était exactement à cet endroit que je voyais Ben et où il me disait être mon ami. Était-ce vraiment le cas aujourd’hui ? Je n’en savais rien. Je ne connaissais même pas le sentiment qui me dévorait depuis que je faisais ces rêves, depuis que j’avais rencontré Ben en vrai pour la première fois. Je ne connaissais rien de tout ça. J’étais partagée et je ne pus m’empêcher de m’inquiéter pour lui lorsque je ne le vis pas remonter à la surface. Prise de panique, j’avais commencé à aller dans l’eau en pensant que je pourrais le sauver. Ce fut l’inverse, bien évidemment. J’ai vécu sur une île entourée d’une barrière magique, c’était évident que je ne savais pas nager.

Je me demandais si je faisais définitivement les bons choix. Est-ce que le fait de rendre ma mère fière de moi m’aveuglait au point de ne plus savoir qui j’étais ? Je me posais énormément de questions et les choses n’allèrent pas en s’arrangeant. Nous nous étions retrouvés Jay, Carlos, Evie et moi à la Journée de la famille. Après un court chat vidéo avec nos parents respectifs, Ben me présenta à sa mère et à son père comme sa nouvelle petite amie, tout juste avant une partie de croquet. Déjà, je ne pense pas qu’ils aient été très ravis de la nouvelle, et les choses ont vraiment empiré quand la grand-mère d’Audrey me prit pour ma mère. Je ne savais pas comment réagir, tentant même de m’excuser pour ce qu’elle avait fait. Cependant, je fus arrêtée par cet idiot de prince qui ne me faisait aucunement confiance. En même temps, il y avait de quoi. Evie avait fini par m’emmener loin de tout ça et je savais que tout devait s’arrêter maintenant. Je ne pouvais pas laisser Ben sous l’effet de ce filtre tout en sachant ce qui allait arriver.

Le lendemain, le jour du couronnement, je lui donnais le gâteau que j’avais préparé la veille. Je lui précisais qu’il devait le manger après la cérémonie mais il s’empressa de le manger tout en me disant qu’il savait pour le filtre d’amour. Ce dernier avait cessé de fonctionner au lac. Je me demandais si ça l’avait fait rire de s’être moqué de moi comme ça, et tout ce qu’il a fait, c’est me contredire. Il avait toujours été sincère et il me confia même sa chevalière. C’était surprenant, qui aurait pu pardonner de tels actes ? Ne savait-il pas pour le plan ? Ne se doutait-il de rien ? Me faisait-il aveuglément confiance ?

La baguette n’était plus très loin maintenant. Tout ce que j’avais à faire, c’était de m’en emparer. Cependant, comme un rituel qui se répète, rien ne se passa comme prévu. C’est Jane qui arracha la baguette des mains de sa mère pour se rendre plus jolie. Qu’avais-je fait ? Cette pauvre Jane ne méritait pas ça. J’ai fini par arracher la baguette de ses mains. Je me rendais compte que je n’avais plus le choix, que je devais faire ce que ma mère m’avait demandé. Et Ben essayait de me faire changer d’avis. Je n’avais pas besoin de l’écouter pour savoir qu’il avait raison. J’avais toujours eu envie de choisir le bien. Je n’étais pas ma mère et je venais tout juste de le comprendre. Et ça s’était remarqué. Elle était arrivée et venait de gâcher la fête. Toute la salle avait été pétrifiée et je savais qu’elle n’en resterait pas là. Elle voulait la baguette, et elle l’avait eu. J’ai essayé de me battre, mais elle était plus forte que moi. Pour la première fois de sa vie, elle avait définitivement atteint son but. J’avais choisi le bien, parfait, elle m’exila sur l’île de l’Oubli, cette île qui m’avait vu grandir. J’étais de retour à la case départ et tous les habitants d’Auradon avaient suivi. Je ne me sentais pas à ma place. Je croyais que tout cela était entièrement ma faute. Je n’avais pas réussi à vaincre ma mère et tout le monde en payait le prix. J’étais prisonnière, je me sentais coupable, mais je me persuadais que je pourrais encore sortir tout le monde de cette situation.

hors jeu

parce qu'en général t'as une vie à côté

Sur le net, vous me trouverez sous le pseudonyme de pumpkin.. Qui se cache derrière l'écran ? C'est un grand mystère pour certains. Peut être qu'un jour, vous découvrirez qui je suis. Si vous voulez me trouver, je vous donne rendez-vous à Neverland. Ce pays est juste magnifique et loin de votre chaos habituel. Mais ne vous en faites pas, malgré la distance, je trouverais toujours un moyen de passer sur le forum. Au fait... We are mad here. (Attendez. Ce n'est pas à Wonderland ça ?)
️linus pour Epicode
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